Vous faites tout pour éviter un échec professionnel pour vous assurer le succès dans votre carrière en construction ?
Dans votre quête d’excellence, au cœur d’un marché du travail imprévisible et d’une économie tout sauf simple, vous vous essoufflez, courez constamment à la recherche de l’approbation de votre patron, vos pairs ou votre secteur, ou avez depuis longtemps perdu le plaisir et la passion du métier ?
Et s’il y avait une autre voie !? Explorons quelques pistes de réflexion qui pourraient complètement transformer votre relation au travail et réhabiliter l’échec, pour une carrière apaisée et encore plus riche et réussie !
Normaliser l’échec pour plus de bonheur au travail
Entrepreneur, gestionnaire, travailleuse ou travailleur, dans cette quête du succès professionnel, tout le monde peut être hanté, à un moment ou un autre, par la peur de l’échec.
Dans une société de performance comme la nôtre, pour de plus en plus de personnes, c’est même un enjeu constant, voire une anxiété de performance empêchant de se sentir réellement heureux dans leur quotidien au travail.
Pourtant, qui possède un parcours sans faute, dans sa vie en général, comme en affaires ou dans sa carrière ?
Et s’il était temps de réhabiliter l’échec pour plus d’équilibre sur la voie de l’accomplissement !?
Dire stop à la tyrannie du succès
Si vous ressentez, face à votre carrière, un stress démesuré, une fatigue de plus en plus envahissante, une anxiété de performance quasi constante, une pression permanente pour atteindre vos objectifs ou si la recherche de reconnaissance professionnelle à tout prix prend une place prépondérante dans votre quotidien, peut-être est-il temps pour vous de remettre le succès en perspective.
La quête de l'excellence n’a pas à être souffrante. Au contraire, il est possible d’en faire un parcours foncièrement enrichissant où le succès véritable repose sur un épanouissement durable plutôt que des réussites éphémères et où vivre un voyage professionnel heureux compte davantage que la destination.
Et si les échecs étaient des cadeaux !
Voici quelques clés pour réinventer votre perspective de l’échec :
1. Créez votre propre définition du succès
Au-delà du regard des autres, qu’est-ce qui est vraiment important pour vous ? À quoi mesurez-vous votre réussite au quotidien et votre satisfaction personnelle au travail ?
2. Dédramatisez l’échec en l’envisageant de façon positive
Rappelez-vous qu’il fait partie de la vie et de toute grande réussite, que tout le monde l’expérimente à différents niveaux à un moment ou un autre et, surtout, qu’il regorge d’opportunités d’apprentissages.
En effet, que ce soit pour performer dans vos tâches, assumer une nouvelle responsabilité avec brio ou réaliser un projet d’une envergure inédite, il y a un temps pour apprendre et un temps pour atteindre le succès. Et sur ce chemin, les détours sont tout à fait normaux, voire essentiels.
À condition de prendre le temps de les observer comme il se doit pour les comprendre, en découvrir les cadeaux et apprendre d’eux. Bref, pour en retenir quelque chose et en tirer profit !
Échouer brillamment : mode d’emploi
Serait-on en train de dire que tout échec est à valoriser ? Pas pour autant !
Loin de vous cacher derrière vos erreurs, sachez reconnaître et distinguer, d’une part, les échecs constructifs, ceux faisant partie du processus normal d’apprentissage de votre métier ou de votre rôle professionnel ou d’un processus créatif inhérent à votre travail, et d’autre part, les échecs évitables, ceux qui sont davantage de l’ordre de la faute professionnelle et peuvent avoir des conséquences imprévues et non souhaitables sur votre carrière ou à plus grande échelle, extérieures à vous, sur le public, vos collègues ou les clients de votre entreprise.
Bien sûr, sachez donc faire preuve de discernement et de responsabilité lorsque votre métier implique des enjeux importants comme l’éthique, la sécurité et la santé, notamment.
Alors, comment échouer intelligemment et nourrir positivement votre carrière de vos échecs ?
1. Faites de votre mieux !
Un conseil simpliste, mais qui vous rappelle de chasser l’ennemi du perfectionnisme pour embrasser l’engagement à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour réaliser votre travail de bonne foi et au meilleur de vos possibilités et connaissances… tout en acceptant les erreurs involontaires qui pourraient parfois en découler.
Même en vous trompant ou en manquant votre coup, si vous savez avoir fait de votre mieux et cherchez à apprendre de chacune de vos erreurs, vous pouvez déjà être fier de vous.
2. Regardez vos émotions en face
Il n’y a pas de honte à vivre de la déception, de la peur, du stress, de la colère, de la frustration ou de la honte devant un échec. Vous êtes humain et accueillir tout ce qui vient avec, les conséquences concrètes de votre échec comme les émotions et inconforts que celui-ci vous fait vivre, contribuera à vos apprentissages, à relativiser, à assumer votre entière part de responsabilité, à trouver des solutions plus facilement et à regarder vers l’avant plus rapidement.
Acceptez les émotions que cet échec éveille et prenez soin de vous. N’hésitez pas à faire une activité qui vous fait du bien et à vous entourer de vos proches et du soutien dont vous avez besoin pour traverser ce moment.
3. Pour mieux rebondir d’un échec, prenez du recul
Au lieu de paniquer ou de vous critiquer sévèrement et une fois vos émotions modulées, prenez le temps d’observer et de récolter toute la sagesse qui s’y cache.
Demandez-vous :
Quelles sont les raisons et les causes de l’échec ? Que puis-je faire pour corriger mes erreurs, si possible, et ne pas les répéter ? Quels apprentissages puis-je en retirer pour m’améliorer et enrichir la suite de ma carrière ? Est-ce que les conditions (expérience, compétences, connaissances, environnement de travail, soutien) étaient réunies pour que je puisse y arriver ? Sinon, comment les mettre en place, en collaboration avec mon employeur, mes collègues ou mes partenaires ?
4. Apportez les changements qui s’imposent !
Selon l’information récoltée jusqu’ici, vous serez peut-être appelé à ajuster votre méthode de travail, à demander une formation pour peaufiner vos connaissances ou habiletés sur un aspect précis de votre métier, à trouver des solutions en collaboration avec votre chef d’équipe, démontrant du même coup votre honnêteté, votre capacité à vous relever et à sortir de votre zone de confort, ainsi que votre réelle volonté à toujours devenir meilleur, à mieux performer et à progresser.
Aimer radicalement sa carrière… d’un bout à l’autre !
Tout compte fait, le succès n’est pas l’absence d’échecs. C’est plutôt la posture de celles et ceux qui utilisent leurs échecs comme moteur pour améliorer les choses et qui trouvent le courage de se relever les manches face à leurs erreurs pour les assumer, recommencer au besoin et apprendre d’elles.
Quand vous regarderez en arrière, dans de nombreuses années, cette perspective complètement différente ne sera sans doute pas étrangère à un sentiment profond d’accomplissement permettant d’aimer inconditionnellement votre parcours professionnel, avec toutes ses facettes, du début à la fin, de vos réussites à célébrer aux sagesses derrière vos échecs, ces fameux moments parfois inconfortables, mais combien enrichissants !